Batwoman : saison 3, épisode 7 – critiqueif(typeof __ez_fad_position != 'undefined'){__ez_fad_position('div-gpt-ad-alchimy_info-box-3-0')};

AVERTISSEMENT : LE TEXTE CONTIENT DES SPOILERS !

photo : matériel de presse

Batwoman est une création étonnante. Après la deuxième saison, il était difficile de s’attendre à une baisse de qualité aussi radicale qui vous fait sursauter devant la bêtise de la première saison. Mon impression est que le script a été écrit sur un genou. Personne ne l’a lu, n’y a réfléchi et n’a prêté attention aux absurdités qu’il contient. Nous avons, entre autres, le comportement incompréhensible de Ryan envers sa mère et son frère d’accueil. Les créateurs s’appuient sur des simplifications si drastiques que les histoires de fans ont plus de profondeur que cette histoire plate et sans queue ni tête. Le pire, c’est que Ryan fait passer sa mère biologique, qui est en réalité une étrangère pour elle, avant sa Bat-famille adoptive. C’est ridicule à trop de niveaux.

Nicole Kang n’est pas la meilleure actrice, ce qui est évident lorsqu’elle essaie d’incarner Mary en Poison Ivy 2.0. Cependant, on ne peut nier ses efforts. Ce que nous obtenons, c’est une tirade de banalité, un comportement de cliché de genre et des décisions d’intrigue tellement calquées sur le Arrowverse qu’elles rappellent les pires épisodes de Supergirl; seulement ils n’ont pas été aussi mauvais auparavant, cependant. L’exemple par excellence de ce manque de conscience kitsch est la scène de la révélation du costume 2.0 de Poison Ivy, qui repousse les limites du style des comics et rappelle les productions bon marché des années 1970. Il est difficile de voir en elle un personnage intéressant qui apportera quelque chose à cette série, si ce n’est un nouveau faux pas scénaristique.

Et de toute façon, le franchissement des frontières du bon goût est le personnage du frère adoptif de Ryan, qui surgit comme un imposteur et se révèle être un sociopathe « flippant ». Cependant, c’est seulement la mention de son lien avec… Le Joker peut provoquer des rires hystériques d’incrédulité. Nous avons déjà vu cette saison comment les créateurs sont si déterminés à introduire des versions 2.0 de personnages familiers, mais faire le Joker 2.0 à partir d’un personnage aussi mal écrit ? Apparemment, dans l’esprit des scénaristes, il suffit de se teindre les cheveux en violet, de faire un faux sourire et de parler de rire pour créer un nouveau Joker. Pour l’instant, ce cliffhanger montre seulement que Batwoman découvre un nouveau fond du fossé de qualité dans lequel elle ne cesse de s’enfoncer.

Batwoman est une série qui n’a pas de scénaristes qui savent comment assembler des lettres correctement. Ce sont des gens qui créent un conglomérat chaotique et inepte d’idées ridicules. Donner la compagnie de Wayne au nouveau Joker est une autre des nombreuses preuves que les scénaristes ne savent pas ce qu’ils font. Ils se croient cool, se tapent dans le dos, et ne remarquent pas qu’ils se noient lentement dans un marécage d’absurdité.