Il y a quelques semaines, j’ai rencontré deux entrepreneurs du monde rural. Le premier se désolait: «Il y avait quinze fleurons chez nous. Les pères sont partis. Aucune de ces entreprises n’est restée dans le patrimoine de la commune. Elles ont été rachetées et les centres de décisions sont à l’étranger.» Le second ajoutait: «Ici, les gens ne se connaissent plus. Tout bouge. Beaucoup de choses ont été délocalisées.»
Aujourd’hui, on enseigne dans toutes les écoles de commerce la sacro-sainte mobilité. L’idée de demeurer sédentaire, de prolonger une lignée, l’idée du temps long, dans l’économie comme dans la vie, ces idées-là sont reçues par la doxa contemporaine comme des signes de sclérose.
Il faut retrouver une France du patrimoine, de la propriété et de la transmission.
Longtemps, le capitalisme français fut constitué de petites et moyennes entreprises dynamiques mais qui tenaient difficilement le choc face aux grands groupes germaniques ou américains. Sous la férule clairvoyante de Georges…
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