La peur excessive d’être loin de son téléphone mobile relève de la phobie. Plus précisément, il s’agit de nomophobie. Celle-ci toucherait principalement la génération Z, à laquelle appartiennent les personnes nées alors durant une période où le numérique était déjà bien installé dans la société.
Qu’est-ce que la nomophobie ?
Datant de 2008, le terme « nomophobie » est la contraction des termes « no mobile phone » (en anglais) et du mot phobie. Il s’agit tout simplement de l’inquiétude ou la peur ressentie à l’idée de se retrouver sans téléphone mobile ou d’être dans l’impossibilité de s’en servir. Il peut s’agir d’une perte du smartphone, d’un manque de crédit, d’une batterie à plat ou encore d’une absence de couverture réseau.
La nomophobie se traduit généralement par un état d’angoisse et d’anxiété. Ceci va aussi de pair avec une impossibilité à réguler son utilisation. Cet état peut malheureusement mener vers une perte de lien social, mais aussi l’apparition de troubles du sommeil. Dans certains cas, les personnes peuvent même souffrir de dépression.
Une étude pour trouver davantage de réponses
Relativement peu explorée par la science, la nomophobie a fait l’objet d’une étude récemment parue dans la revue Computers in Human Behavior Reports. Les chercheurs portugais ont soumis deux questionnaires à 495 volontaires âgés de 18 à 24 ans. L’objectif ? Comprendre ce qui peut se cacher derrière la nomophobie. L’un des deux questionnaires évaluait la dépendance de ces jeunes vis-à-vis de leur smartphone tandis que le second se concentrait plutôt sur leur niveau global d’anxiété, de confiance en eux et d’obsession-compulsion (TOC).
Selon les résultats, il n’existe aucune corrélation entre le genre et le risque de nomophobie. Ainsi, les hommes et les femmes peuvent de la même façon développer ce trouble. Par ailleurs, il semble que plus on utilise son smartphone, plus l’on s’expose à l’angoisse d’en être séparé. Citons un troisième point plutôt intéressant : l’étude indique que les personnes angoissées de manière générale sont davantage exposées à la nomophobie. En effet, ces personnes ont souvent un manque de confiance en elles et souffrent déjà de tendances obsessionnelles.
Il faut savoir que la nomophobie n’est pas encore reconnue formellement par la science. Effectivement, l’usage du smartphone n’est pas une pathologie en soi, mais un usage pathologique du téléphone peut en revanche s’avérer problématique. Enfin, cette phobie semble toucher davantage les jeunes appartenant à la génération Z suivant la génération Y (milléniaux), c’est-à-dire les individus nés après 1995.
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