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Pour inaugurer cette nouvelle page de test, nous allons essayer de vous partager notre ressenti vis-à-vis de la Omate TrueSmart sous Android. Omate ayant eu la gentillesse de nous la prêter pour quelques jours, il nous a donc été possible de découvrir et d’établir un premier avis au sujet de cette montre intelligente, et non connectée ! Effectivement, la TrueSmart est un vrai petit « wristphone », mais en a-t-il réellement les attributs ?
Née d’un projet KickStarter qui avait rencontré un large succès, la montre Omate TrueSmart a suscité les louanges de la presse high-tech durant plusieurs mois, avant même qu’ils aient réellement pu voir la montre. Aujourd’hui, le mythe devient réalité et se concrétise en une montre intéressante sur bien des aspects. Vous devez vraiment vous demander comment profiter d’Android sur un si petit écran de 1,54 pouce, et pourtant, cela semble possible grâce à des optimisations ajoutées par Omate (commandes et actions rapides par gestes, interface et applications optimisés, etc.). Enfin, c’est à vérifier.
Avant d’attaquer le test, évoquons DAS. La limitation du débit d’absorption spécifique étant de 4,00 W/Kg au niveau de la main et des jambes, l’Omate TrueSmart est dans la norme, avec tout même 3,62 W/Kg de DAS. Mise à l’oreille lors d’un appel, la limitation du DAS passe alors à 2,00 W/Kg. Constat, la montre Omate TrueSmart n’est pas vraiment en marge de la loi sur ce point de vue… Ceci étant dit, la TrueSmart pourra aussi être utilisée comme montre de seconde main, mais pas en tant que montre compagnon, en couple avec votre téléphone intelligent. Il existe effectivement des applications tierces qui permettent d’apporter l’interaction entre le mobile et la montre, mais elles sont assez limitées en termes de possibilités.
Le packaging
À l’ouverture de la boîte, vous pourrez retrouver :
Omate ne fournit pas d’adapteur secteur pour la charge.
Fiche technique de l’Omate TrueSmart
Modèle | OmateTrueSmart |
---|---|
Version | Android 4.2.2 "Jelly Bean"avec Omate UI 2.1 |
Écran | 1,54 pouces (TFT) |
Définition | 240 x 240 pixels (HD) |
Protection contre les chocs et les rayures | Oui, Sapphire Glass |
SoC | MediaTek MT6572 |
Architecture | ARM Cortex-A7 |
Nombre de cœur | 2 (bi-cœur) |
Vitesse du processeur | 1,3 GHz |
Gravures | 28 nanomètres |
Puce graphique (GPU) | Mali-400MP |
Mémoire vive (RAM) | 512 Mo |
Mémoire interne (ROM) | 4 Go (avec 2,5 Go accessibles) |
Support micro SD-HC | Non |
Caméras | côté droit : 5 millions de pixels |
Qualité vidéo | HD 720p @30fps |
Carte SIM | Oui, simple-SIM (mini-SIM) |
Wi-Fi | Oui : - Wi-Fi Direct & Hotspot- DLNA, Wi-Fi Direct & hotspot |
Bluetooth | Oui, 4.0 |
Réseaux | - GSM : 900/1800/850/1900 MHz- WCDMA : 1900/2100 MHz |
Vitesse internet | 3G :- jusqu'à 7,2 Mbps en débit descendant- jusqu'à 5,76 Mbps en débit montant |
GPS - GLONASS | Oui (avec Assisted-GPS) - Non |
NFC (Near Field Communication) | Non |
Capteurs | Accéléromètre, Orientation, Boussole, Podomètre, Gyroscope |
Ports | Micro-USB (avec adaptateur) |
Sortie jack | Non |
Tuner FM (Radio) | No |
Batterie | 600 mAh |
Dimensions | 44 mm × 44,5 mm × 12-14 mm (sur la partie la plus épaisse) |
Poids | 105 grammes |
Indice DAS/SAR (W/kg) | - poignet : 3,62 W/Kg |
Coques interchangeables | Noir |
Prix conseillé | 199 euros |
Impressions sur le matériel
Après plusieurs jours d’utilisation, on peut dresser une première critique sur la TrueSmart, et autant vous dire que tout n’est pas rose. Pour entrer directement dans le vif du sujet, cette montre intelligente propose plusieurs avantages, mais n’est pas agréable au poignet. Comparativement à une G Watch qui fait 63 grammes, la TrueSmart en fait 105. Certes, l’usage n’est pas exactement le même, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une montre. Du coup, nous nous attendions à ce qu’elle soit moins conséquente que cela.
Non, la montre ne s’allume pas automatiquement lorsqu’on la regarde.
Vu sa grosseur et sa lourdeur, la TrueSmart ne permet pas à l’utilisateur de la porter de manière décontractée. Il fait au contraire bien serrer le bracelet pour éviter qu’il y ait trop de jeu au poignet. À moins que vous soyez allergique, le bracelet en silicone de cette TrueSmart n’est pas déplaisant, mais marque beaucoup au bras. Une fois bien mise, la montre ne gêne pas le mouvement du poignet, même si sa lourdeur réclamera un temps d’adaptation.
Microphone et haut-parleur incrustés dans le bracelet, de sorte à décrocher plus facilement une fois la montre levée vers l’oreille.
En apparence, le corps en métal de la montre apporte une sensation de solidité, bien que son poids de 105 grammes joue en sa défaveur. Installé dans le cadrant, un mini écran tactile TFT de 1,54 pouce, d’une définition de 240 x 240 pixels est protégé par un Sapphire Glass. Il s’agit d’un verre dit trois fois plus dur qu’un Gorilla Glass, permettant d’accroître la résistance face aux poussières, rayures et chocs. En plus de cela, la vitre offre une bonne sensation de navigation au doigt.
Boutons de navigation sur les côtés, accompagnés par un capteur photo et vidéo de 5 millions de pixels.
Trappe pour accéder à l’emplacement micro-SIM.
Sur le côté droit, la montre présente deux boutons physiques, et un petit appareil photo de 5 millions de pixels. En ce qui concerne ses boutons physiques, celui placé en haut est dédié à l’allumage/mise en veille, tandis que le second apporte la fonction Retour à l’écran d’accueil. Pour ce qui est des autres actions rapides, tout s’effectue de manière logicielle. En tirant le coin gauche ou droit de l’écran, vous pourrez par exemple afficher les paramètres et sortir d’une application rapidement. À l’opposé se trouve une trappe capable d’accueillir une carte SIM pour activer la fonction Téléphone de la montre. Au dos, la TrueSmart présente quatre points d’alimentation. Ces derniers sont indispensables pour recharger la batterie de la montre à l’aide de son dock.
Un kit de démontage est fourni, avec un tournevis et des vis de rechange.
Le lecteur de carte SIM à nu.
Si elle avait été en plastique, elle aurait certainement été moins lourde et plus fine, mais aurait perdu tout l’intérêt de sa conception premium et aurait été beaucoup moins solide. Avec sa cuirasse de métal et son écran Sapphire Glass, la montre est capable de résister aux chocs sans aucun souci. En somme, un produit intéressant sur la partie matérielle, mais résolument massif, et adapté aux plus gros poignets.
Le petit dock pour recharger la montre.
La recharge se fait par micro-USB en 15-20 minutes sur le secteur ou 35-40 minutes sur un ordinateur.
Enfin, sachez que la montre Omate TrueSmart dispose de la certification IP67. Cet avantage lui permet de profiter d’une résistance à la poussière et à l’eau. L’eau peut s’infiltrer, mais les parties sensibles, comme les circuits, sont bien imperméables à l’eau.
La TrueSmart boit la tasse, ou pas !
Voici comment sont répartis les différents composants sur la montre Omate TrueSmart :
La totale !
Logiciel et optimisation
La montre tourne sous Android 4.2.2 Jelly Bean, tout à fait capable d’animer la TrueSmart puisqu’elle dispose d’un écran en 240 x 240 pixels, accoudé à un processeur bicœur à 1,3 GHz et 512 Mo de RAM. Hélas, les bugs règnent en maîtres sur cette version miniaturisée d’Android. Pour donner quelques exemples, certaines applications ont parfois tendance à s’ouvrir sans que nous l’ayons demandé, l’application Téléphone compose des numéros sans action de notre part, la montre navigue toute seule dans les menus, etc.
Version d’Android installée.
Avec le lanceur d’applications fourni par Omate, l’interface de la TrueSmart permet de profiter de quatre icônes sur n’importe quel bureau, incluant également les dossiers. À l’instar d’un smartphone, cette montre intelligente regroupe les applications essentielles à son bon fonctionnement avec un accès à son Répertoire pour Appeler ou Envoyer des SMS/MMS. Dans sa quête de la perfection de l’aspect social, l’équipe d’Omate a optimisé WhatsApp, Skype, WeChat, Facebook, Twitter, Instagram et Foursquare.
Aperçu de l’interface logicielle.
Voici quelques exemples de l’interface de cette TrueSmart qui supporte une semi-mode immersif.
Second aperçu de l’interface logicielle.
Troisième aperçu de l’interface logicielle.
En mode semi-veille, il est possible de profiter d’une horloge personnalisée avec 8 thèmes disponibles. Voici quelques captures d’écran de ceux que propose Omate. Hélas, ce mode « semi-veille » n’est actif que lorsqu’on allume l’écran. Du coup, cela prouve que la montre n’est pas autonome.
Quelques-uns des thèmes disponibles.
Sur la première capture d’écran ci-dessous, on constate que les touches du clavier ne laissent que peu de place au champ de saisie, et c’est valable dans l’ensemble du système et des apps. Et même en modifiant le clavier pour Fleksy, qui est censé être optimisé pour la montre, c’est exactement le même constat… Il y a également une plateforme de téléchargements d’applications, mais la recherche n’y est pas possible ! Il n’y a certes qu’une centaine d’applications, mais il serait bon d’y intégrer une option recherche.
Zone de saisie et market d’apps en ligne.
Vous pouvez aussi épater vos amis … enfin pas avec Flappy Birds, crédibilité zéro.
Oui oui, Flappy Birds est bien jouable !
Appareil photo : la spywatch parfaite ?
Accompagnée par un capteur de 5 mégapixels, il ne faudra pas vous attendre à faire de magnifiques panoramas ou de superbes films de vacances. Ici, l’appareil photo installé sert uniquement à des fins de dépannage ou d’espionnage… C’est sûrement un oubli d’Omate, mais il n’y aucun indicateur sonore lorsque vous prenez une photo et il n’est pas possible de l’activer depuis les paramètres. Résultat des courses, il est bien possible de prendre des photos à l’insu de votre entourage.
Ni vu ni connu !
Voici d’autres exemples pour vous faire une idée de cet appareil photo qui ne dispose pas d’autofocus.
Exemple photo en extérieur.
Exemple photo en extérieur.
Une démonstration de la qualité vidéo en HQ (480p) :
Lien YouTubeS’abonner à Frandroid
Autonomie : une journée sans souci !
En utilisation quotidienne, la montre Omate TrueSmart sera capable de tenir une journée complète sans problème, et parfois même deux en modérant ses usages. En veille, elle s’en sort plutôt bien avec une perte d’environ 4 % en plus de 20 heures, là où il faudra compter environ 4 à 5 heures en WiFi avec la synchronisation des données en arrière-plan (sur la même configuration). Une bonne autonomie, nous aurions aimé que cela se reflète dans la stabilité logicielle qui nécessitera encore du travail de le part d’Omate.
Où l’acheter : un peu partout dès 200 euros
Envie d’en faire l’acquisition, la montre Omate TrueSmart est disponible :
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