L’incroyable histoire des ordinateurs racontée aux enfants

Pour devenir ces machines électroniques rapides et faciles à transporter, l’ordinateur a dû subir d’importantes transformations. Découvre son histoire en 5 dates !

1944 : l’Electronic Numerical Integrator and Computer

C’est une énorme machine de 30 tonnes ! L’Eniac a été mis au point aux États-Unis. Il effectue 330 multiplications par seconde ! L’ennui : il n’a ni clavier ni écran, moins encore de souris. Il faut le programmer manuellement pour chaque opération !

1947 : le transistor

Le transistor est la première révolution technique de l’électronique. Il est l’œuvre des chercheurs américains John Bardeen, William Shockley et Walter Brattain, récompensés par le prix Nobel de physique en 1956. Le mot « transistor », de l’anglais « transfer resistor » ou « résistance de transfert », est devenu le nom des postes de radio qu’on pouvait emporter avec soi.

1971 : le microprocesseur

C’est la seconde révolution technique. Aujourd’hui, cette pièce peut contenir plusieurs milliards de transistors ! C’est ce qui rend l’ordinateur fiable et peu encombrant. Les circuits contenus mesurent aujourd’hui 7 nanomètres. En comparaison, un cheveu a un diamètre de 100 000 nanomètres.

1974 : le micro-ordinateur Altair

Le micro-ordinateur Altair n’est cependant pas tout à fait le premier. En 1973, le français André Truong avait présenté le Micral, premier ordinateur à utiliser un microprocesseur. Peu après, la société IBM donne à ces ordinateurs le nom de « PC » : Personal computer ou « ordinateur personnel ».

2010 : l’iPad

Il s’agit d’un ordinateur tout plat, transportable avec soi… Cette tablette est le fruit d’une longue évolution qui a commencé en 1987 avec la Linus Write-Top. On écrivait à la main, avec un stylet. La machine transformait l’écriture manuscrite en caractères. Problème : elle pesait 4 kg ! En 1989, Samsung met en vente la GRiDpad, première véritable tablette. Mais vendue très cher, elle ne connaît pas le succès public.

L’histoire de Margaret Hamilton, informaticienne américaine

Cette photo a été prise en 1969. La jeune femme s’appelle Margaret Hamilton : elle a alors 33 ans et travaille pour la Nasa, l’agence spatiale américaine. Elle pose à côté des milliers de pages sur lesquelles ont été imprimées des millions de lignes de code informatiques.

C’était son travail : concevoir le programme informatique pour permettre à la mission Apollo XI de se poser sur la Lune le 20 juillet 1969.

Elle a raconté l’incroyable moment qu’elle a vécu : trois minutes avant que le module atteigne le sol de la Lune, des alarmes se sont déclenchées sur l’ordinateur. Il risquait de cesser de fonctionner et de ne plus guider l’alunissage. À l’origine : une erreur dans le programme. L’ordinateur devait alors accomplir un nombre de tâches au-dessus de ses capacités.

Heureusement, l’ordinateur disposait d’un système qui devait déterminer quelles étaient les tâches prioritaires. Sans ce système, le module lunaire aurait pu tout simplement s’écraser sur la Lune !

Démêle le vrai du faux

L’ancêtre du premier ordinateur est un métier à tisser de la soie. Vrai ou faux ?

C’est vrai.

En 1725, l’inventeur français Basile Bouchon imagine un système pour programmer un métier à tisser de la soie. Il utilise des bandes de papier qu’il perfore. Grâce à un système d’horlogerie, la bande de papier défile et commande les aiguilles qui entrecroisent les fils de soie.

Pour la première fois, une machine est actionnée par un programme et non plus directement par un homme. Ces cartes perforées ont été reprises dans les premiers ordinateurs, et utilisées jusque dans les années 1960.

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