Jusqu’à aujourd’hui, le clavier reste l’une des principales manières de communiquer avec un ordinateur. Avec le temps, l’interaction homme-machine a considérablement évolué. Toutefois, cette habitude n’a pas changé. D’ailleurs, une récente invention renforce cette tendance. En fait, des chercheurs ont récemment trouvé une façon d’être encore plus efficace lors des interactions avec les machines. Il s’agit de la reconnaissance des gestuelles des mains.
Actuellement, cette nouvelle technologie n’en est encore qu’à sa phase de développement. Les chercheurs qui l’ont conçue ont nommé le prototype « Typealike ». Pour accomplir sa fonction, le programme utilise la webcam d’un ordinateur portable ordinaire. Il identifie les mains à proximité du clavier et exécute l’opération associée à la position de la main.
Typealike est une technologie révolutionnaire qui se base sur une intelligence artificielle. Selon les concepteurs, il pourrait être exploité dans le domaine de la réalité virtuelle. Dans ce secteur, le programme aurait le potentiel de supprimer le besoin de contrôleurs manuels.
Les origines de Typealike
Selon Nalin Chhibber, le groupe de chercheurs a d’abord eu l’idée de chercher de nouvelles utilisations à la webcam. À noter que Nalin est titulaire d’une maîtrise de la Cheriton School of Computer Science de l’Université de Waterloo.
À partir de cette idée, l’équipe a inventé un accessoire mécanique capable de rediriger la webcam en direction des mains. Par la suite, les chercheurs ont développé un logiciel qui peut distinguer de nombreux gestes de la main. Il devait pouvoir reconnaître un geste précis dans plusieurs conditions, et cela, pour différents utilisateurs. Afin de pouvoir être suffisamment efficace, ils ont dû l’entrainer.
Un programme basé sur une intelligence artificielle
Le groupe de chercheurs a alors appliqué des techniques d’apprentissage automatique lors de l’entraînement de Typealike. En d’autres termes, les concepteurs ont développé une intelligence artificielle spécifique. Fabrice Matulic, chercheur principal chez Preferred Networks Inc. et ancien chercheur postdoctoral à Waterllo, a apporté plus d’explications sur ce sujet.
Puisqu’il s’agit d’un réseau neuronal, ils ont dû entraîner l’algorithme à détecter les différentes positions des mains. De plus, la forme des mains et leurs tailles peuvent influer sur les gestes de l’utilisateur. De ce fait, ils ont collecté beaucoup de données venant de plusieurs personnes dans des conditions d’éclairage variables. Cet entraînement de la machine a été possible grâce à des dizaines de volontaires.
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