Droit au silence.Mohamed Bakkali, Belgo-Marocain de 34 ans, devait être entendu ce mercredi 26 janvier. Mais en amont de son interrogatoire, l’homme, logisticien supposé de la cellule, déjà condamné dans l’affaire de l’attaque ratée du Thalys, a fait valoir son droit au silence. « Je n’ai plus la force de me battre, ma parole est toujours suspecte », a-t-il affirmé.
Échanges tendus. Abdelmajid Bakkali, son frère aîné, a longuement été entendu. Dans des échanges tendus avec la cour, il a justifié le droit au silence exercé par son frère : « On a l’impression qu’on est préjugés, condamnés d’avance », dénonçant des questions « orientées ».
Absence. De nombreux témoins qui devaient être entendus cette semaine ou la suivante, ont fourni des certificats médicaux les en empêchant. Une juge belge qui instruit le dossier sur les attentats de Bruxelles a annoncé réserver ses réponses au procès concerné, suscitant la colère des avocats.
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mercredi 26 janvier 2022
18h04Ce direct est maintenant terminé. Merci de l’avoir suivi. Vous pouvez retrouver tous nos articles consacrés au procès sur la page qui y est consacrée. À demain pour un nouveau direct.17h57Ce qu'il faut retenir de l'audience du jour :17h57L'audience est levée, elle reprendra à 12 h30 demain.17h56Un nouveau témoin, qui devait être entendu la semaine prochaine, Nawal A., a également transmis un certificat médical l'en empêchant, apprend-on du président.17h51Me Rezlan, l'avocate de Mohamed Bakkali, l'interroge elle aussi sur la religion et lui demande s'il a déjà entendu son frère tenir des propos extrêmes. Il répond que non et que personne dans la famille n'était tourné vers "des pratiques extrêmes". "Mohamed n'était pas du tout violent. C'était quelqu'un qui évitait les problèmes, qui était plutôt apprécié par son calme", répète Abdelmajid Bakkali.Il n'y a plus de questions. Le président remercie le témoin d'être venu d'aussi loin et d'avoir répondu aux questions. "Vous avez été écouté et entendu, si ça peut vous rassurer", lui assure-t-il.17h40Le témoin s'énerve. Une avocate des parties civiles lui demande pourquoi il a eu des contacts avec son frère le matin-même de son audition, en 2017. Le frère explique que chaque fois qu'il vient en Belgique, il a des contacts avec son frère. "Il n'y a rien derrière", précise le témoin."Il n'y a pas de réponse, ça c'est sûr", répond l'avocate"Vous dites qu'il n'y a pas de réponse alors que je réponds, j'ai fait 800 km, très bien, je ne répondrai plus à vos questions", s'agace Abdelmajid Bakkali."C'est une réponse et c'est votre réponse, c'est vrai", concède finalement l'avocate.L'avocate lui demande pourquoi ce "on" dans "on est préjugés". "Vous n'êtes pas jugé monsieur.""On ne nous écoute pas. J'essaye de donner mon avis et on me met sur un autre sentier. Je parle pas en tant que jugé, je parle en tant que témoin. Je suis venu, là j'espère que j'ai été écouté.""On vous a écouté monsieur, assure le président. Et d'ailleurs il y a d'autres questions."La parole est à la défense.17h26Nouvelle passe d'armes alors qu'une avocate de parties civiles remercie le témoin pour sa présence et ses réponses. Mais elle tarde à poser sa question, trop pour Me Vettes, avocat de Salah Abdeslam, qui semble manifester son impatience. "Le respect du débat contradictoire, c'est ça aussi Me Vettes !" le recadre le président, visiblement énervé.17h23Me Seban lui demande s'il peut avoir peur de quelqu'un ou de quelque chose."Il faut lui poser la question", répond Abdelmajid Bakkali."Il veut pas répondre aux questions", fait remarquer l'avocat."Je peux pas répondre à sa place. Je suis pas dans sa tête."17h18Me Seban, avocat des parties civiles, évoque que ses clients ressentent le silence de Mohamed Bakkali comme un "mépris". L'avocat de Bakkali, Me Johnson, proteste. "C'est comme ça que mes clients le ressentent !" rétorque Me Seban en haussant le ton.Les esprits s'échauffent régulièrement cet après-midi dans la salle d'audience.17h15 17h10Echange tendu entre une avocate des parties civiles et le témoin sur la religion, le port du Niqab, les représentations de l'Islam. "Le Niqab est un problème qu'ici. Ma femme porte le Niqab, c'est elle qui l'a décidé."L'avocate assure qu'il n'est pas question de "juger" mais le débat tourne en rond.16h50Drôles d'échanges entre la cour et le témoin qui est sous le feu des questions et des remarques. Concernant son point de vue sur des questions orientées et sur le fait d'être "préjugé", le président et la première assesseure lui demandent comment il suit les débats. Quand il répond par la télé et les réseaux, le président fait remarquer qu'il ne faut pas faire confiance aux réseaux et la première assesseure que la justice ne se rend pas à la télé.Il rétorque qu'il ne peut pas venir neuf mois suivre le procès dans la salle d'audience.16h45La deuxième assesseure l'interroge à nouveau sur son déménagement. "Votre appartement, il aurait pu contenir sept matelas", fait-elle remarquer. Le témoin s'agace : "Je comprends pas votre question. Il aurait pu contenir sept matelas, il aurait pu en contenir trente aussi..." Une minute avant, concernant le droit au silence de son frère, il avait pointé des questions "orientées".16h36Interrogé sur le droit au silence de son frère, il hausse le ton, évoque le premier procès de son frère : "On a l'impression d'être préjugé, condamné par avance. C'est ce qu'on ressent, je vous donne mon point de vue." 16h34Elle reprend ses propos tenus lors d'une audition précédente où il décrit son frère comme "le pigeon de service qui a deux mains gauches et qui serait tombé sur des loups". "Exactement, répond le témoin. Nous on est des gens de campagne, Verviers c'est une petite ville, alors que Bruxelles, c'est violent, c'est un environnement difficile, on n'est pas aptes à se confronter à ces gens-là." Le grand frère de Mohamed Bakkali précise que son frère ne lui pour autant jamais demandé de l'aide. "J'aurais aimé", dit-il."Pourquoi est-ce qu'il ne m'en n'a pas parlé s'il s'est rendu compte de quelque chose, peut-être qu'il ne s'est rendu compte de rien, je sais pas, je ne peux pas répondre pour lui..."Le frère précise qu'il a peu de contacts avec son frère maintenant qu'il est en prison. Il arrive à échanger "quelques mots" parfois au téléphone quand il appelle sa mère et qu'il est là. Il évoque néanmoins un échange qu'ils ont eu, au cours duquel il lui a demandé : "Est-ce que tu savais ?" "Et il m'a répondu non."16h19Le président n'a plus de questions. Frédérique Aline, la première assesseure, l'interroge à son tour. Après s'être attardé sur l'enquête de voisinage, elle l'interroge sur la position de son frère sur le djihad. L'homme a déclaré "on était contre". Il précise aujourd'hui qu'il parlait des membres de sa famille et ajoute en avoir discuté avec son petit frère mais que ce n'était pas un sujet principal de discussion.16h05Le président s'interroge sur des témoignages de voisins qui disent l'avoir vu sortir "six ou sept matelas" et les mettre à la déchetterie. "Six ou sept matelas ? s'étonne Abdelmajid Bakkali. Qu'est-ce que j'aurais fait avec six ou sept matelas, je sais qui est ce voisin, c'est monsieur R., un bon raciste !" s'exclame le témoin.16h03Il assure n'avoir eu aucune connaissance de ce prêt mais avoir senti à son retour que son frère était "un peu bizarre". "Qu'est-ce qui a pu le gêner ?" demande le président "Il a mis quelqu'un dans mon appart. J'aurais jamais été d'accord. Je peux pas mettre un inconnu comme ça dans mon appart. Et si quelque chose arrive comme c'est le cas aujourd'hui ? Moi j'ai des enfants, on aurait pu m'accuser, je pense à tout ça avant. "16h00Il est désormais interrogé sur son appartement, prêté par son frère en son absence à Ibrahim El Bakraoui en août 2015. "Il a fait une grosse bêtise, il met pas un inconnu dans mon appartement, je fais pas confiance comme lui moi."15h55L'homme a-t-il constaté une évolution dans sa pratique de la religion jusqu'à une éventuelle radicalisation ? "Je crois qu'on n'a pas la même perception de ce qui pourrait constituer des signes de radicalisation. Est-ce que quelqu'un qui pratique mieux la religion, essaie de faire sa prière à l'heure, de ne pas voler, d'aller à la mosquée...""C'est pas du tout ce que j'ai dit", précise le président, qui évoque plutôt des recherches internet sur le djihad ou Daech. Mais le frère aîné de Mohamed Bakkali dit qu'il n'a rien perçu de spécial."Que savez-vous de ses fréquentations ?" demande le président."Si vous parlez des frères El Bakraoui, je ne les connais pas, je ne les ai jamais rencontrés", affirme Abdelmajid Bakkali.15h47"On a grandit dans un environnement très calme, convenable, à l'extérieur de la ville, c'était les champs les prés autour de nous, c'était vraiment une éducation magnifique, un endroit idéal pour grandir", déclare-t-il. A propos de son frère, il décrit quelqu'un de "très calme, même l'un des plus calmes de la famille. C'est vraiment étonnant qu'il se retrouve dans cette affaire mais en même temps il fait trop confiance, c'est sans doute ça qui l'a perdu", soupire le témoin en secouant la tête. Selon lui, son frère est quelqu'un de "très intelligent mais un peu trop feignant. Il n'a pas fini ses études contrairement à nous (ses frères et sœurs) on a tous réussi à décrocher nos diplômes", raconte l'homme avec un léger accent belge. Il était au courant d'activités illégales de son frère, à savoir la vente d'objets contrefaits mais selon lui "rien de méchant, pas de drogue, de plus grave".15h42Abdelmajid Bakkali, le frère de l'accusé, va être auditionné en tant que témoin. L'homme arrive à la barre, vêtue d'une parka claire. Crâne rasé, barbu, il ressemble à s'y méprendre à son frère. Il décline son identité, il a 38 ans, il est électromécanicien et vit en Angleterre, c'est le frère aîné de Mohamed Bakkali.15h37La sonnerie retentit, l'audience reprend.15h30Le déroutant BakkaliMohamed Bakkali, comme Osama Krayem, a choisi de faire valoir son droit au silence. Les débats s’annonçaient quoiqu'il arrive complexes avec cet accusé, logisticien supposé des attentats, qui, lors de son interrogatoire de personnalité en novembre, avait esquivé des questions sur la religion. « Laissez-moi répondre comme je le veux », avait-il notamment lancé, lorsqu’il était questionné sur les raisons de son divorce. L’homme, décrit comme « très radicalisé » était alors très à l’aise face aux questions de la cour, empruntant volontiers des termes au langage de la sociologie, qu’il a étudiée en prison.14h59Le président annonce une suspension de séance pour une reprise qu'il annonce initialement... à 16 h 20. Face aux protestations, il se reprend : "15 h 20 ! j'ai pas l'habitude de faire une suspension aussi tôt..."14h51L'épouse de Mohamed Bakkali déclare avoir appris les raisons pour lesquels il est en prison par la presse, notamment qu'il aurait été un logisticien des attaques. "C'est certainement vrai sinon il ne serait pas en prison", dit-elle. Le président relève que le procès-verbal indique que le témoin pleure et indique que c'est "trop difficile" pour elle.14h47Il lit désormais, relativement vite, les procès-verbaux de Chaimaa, l'épouse de Mohamed Bakkali. Interrogée sur la personnalité de son époux, elle dit qu'il n'était pas violent avec elle, que ce n'était pas un meneur, ça, elle ne l'aurait pas "supporté". Que, selon elle, il ne gagne pas d'argent en prison mais qu'il étudie pour devenir "coach de vie". Encadré par Yassine Atar et Ali El Haddad Asufi qui discutent, Mohamed Bakkali se tient bien droit dans le box et écoute le président.14h37"Bon dont acte. Vous pouvez changer d'avis à tout moment, vous le savez monsieur Bakkali", rappelle le président. L'"interrogatoire" est maintenant terminé. "On va avoir un témoin tout à l'heure, votre frère, j'espère qu'il répondra aux questions", lance Jean-Louis Périès.14h35"Une réaction monsieur Bakkali ?" Un long silence suit l'intervention de Me Chemla. Mohamed Bakkali apparaît à l'écran assis dans le box, bras croisés, yeux baissés. Un autre avocat des parties civiles lui demande de qui "il a peur". "D'autres accusés dans le box, de la justice, du regard des victimes ?" Il semble désarçonné face à l'absence totale de réponse de l'accusé. Un dernier avocat des parties civiles tente lui aussi de s'adresser à lui, rappelant qu'il a assisté au procès de l'affaire du Thalys et que lui et certains de ses confrères y avaient été sensibles à son "évolution", il lui demande à son tour de changer d'avis. Mohamed Bakkali n'a aucune réaction.14h30C'est au tour des avocats des parties civiles. Me Chemla s'adresse directement à l'accusé dans un vibrant plaidoyer pour qu'il prenne la parole : "Moi je pense que si vous avez été touché par les parties civiles, vous leur devez quelque chose. Pour certaines, elles viennent tous les jours pour vous entendre. Monsieur, après avoir avoir dit que vous aviez été atteint par les paroles des victimes, ne vous enfermez pas dans l'idée que vous seriez le martyr d'un procès qui vous laisse toute votre place. (...) Les clients que je représente qui ont vu leur vie bouleversé ce 13 novembre, elles ont peut-être le droit d'entendre ce que vous avez fait ou ce que vous n'avez pas fait. C'est ce que je vous demande, comme un homme courageux face à son destin."14h26L'avocat général poursuit sa lecture d'éléments, notamment la location d'un appartement, effectué par Mohamed Bakkali pour les frères El Bakraoui, en faisant usage d'une fausse carte d'identité au nom de Fernando Castillo sur laquelle il apparaît coiffé d'une perruque et porte des lunettes. "Là aussi j'aurais aimé avoir des éclaircissements."14h17Il revient sur sa rencontre avec Khalid El Bakraoui, dans un institut de Uccle où ils prennent des cours d'arabe fin 2013. Il évoque ce qui semble être un "coup de foudre amical" au moment où Khalid El Bakraoui venait de sortir de prison et avait "basculé dans l'islam radical".14h10"Voilà pour la première série de questions que j'avais à vous poser, il y en aura d'autres vous savez... vous ne changez pas d'avis ?" Silence dans le box. On sent le désarroi de Jean-Louis Périès. Ses deux assesseures, d'habitude très incisives, ne prendront pas la parole. C'est l'avocat général Nicolas Braconnay du ministère public qui intervient donc pour se prêter à un exercice "un peu vain". A son tour, il égrène des éléments de l'enquête sur lesquels il souhaitait revenir avec l'accusé.14h06Sur ses liens avec les frères El Bakraoui, le président déclare : "Tout ça, on n'aura pas d'explications, c'est quand même un peu dommage monsieur Bakkali..." Silence alors que le président farfouille dans ses fiches.14h04Le président évoque la radicalité supposée de l'accusé à partir des éléments du dossier. L'étude de ses SMS montrait que nombre d'entre eux faisaient référence à la religion, à la prière, au Coran, aux hadiths. Mohamed Bakkali refusait que sa femme consulte un médecin homme ou qu'elle accueille un technicien chez eux sans la présence d'un homme. Jean-Louis Périès évoque également des images retrouvées liées au djihad, à Daech ou Oussama Ben Laden. Il dit régulièrement : "Là aussi on aurait aimé des éléments d'explication".13h49Le président égrène donc les éléments de l'instruction, seul, sans avoir de réponses. Il précise ça et là : "Là aussi, on aurait aimé avoir vos réponses..." mais l'accusé reste silencieux.13h42"ça risque de vous être défavorable", précise le président."Je suis dans un cadre où tout m'est défavorable, j'ai retourné la question dans tous les sens. J'ai fait un certain nombre de déclarations et ce seront mes déclarations", répond Bakkali."C'est quoi vos déclarations ?""Bah c'est toute l'instruction monsieur le président.""Ah ! Donc on prend l'instruction et on dit que vous confirmez ?""Oui", hésite Mohamed Bakkali qui précise ne pas pas "aller bien" mais ne pas avoir envie de se plaindre "car ça va être interprété". Il affirme avoir besoin de garder le silence "pour continuer à survivre", même si ses avocats auraient préféré qu'il parle.Le président prend acte de sa décision. L'accusé s'assoit tout en ajoutant : "Si je parle, je me lève". "N'hésitez pas à prendre la parole", lui répond le président.13h37Mohamed Bakkali demande à intervenir, il souhaite faire entendre son droit au silence :"Je ne suis pas en capacité de répondre. J'ai eu un autre procès, j'y suis allé avec beaucoup d'espoir, j'ai pris une peine très lourde... ma parole est toujours suspecte, n'a pas de valeur. J'ai eu beau jouer le jeu, ça n'a rien changé. Ce procès a été compliqué pour moi depuis le début. Les cinq semaines de parties civiles, ça m'a achevé. Je n'ai plus la force de me battre, de m'expliquer. Je l'ai fait une fois, je me suis battu, j'ai été condamné pour quelque chose que je n'ai pas fait."Le président essaie de lui faire changer d'avis. "C'est votre droit le plus absolu mais c'est dommage, j'ai envie de vous dire tentez votre chance devant cette juridiction", lui dit-il, lui rappelant qu'il est en appel en ce qui concerne l'affaire du Thalys.13h31Qui est Mohamed Bakkali ?Ce Belgo-Marocain de 34 ans est jugé pour “complicité de meurtres en relation avec une entreprise terroriste” et “association de malfaiteurs terroriste criminelle”. Il risque la prison à perpétuité.Il est accusé d’avoir aidé Salah Abdeslam et les frères El Bakraoui, logisticiens en chef de la cellule, dans la préparation des attentats en organisant une partie du rapatriement de certains membres des commandos vers la Belgique. Il a déjà été condamné à vingt-cinq ans de prison dans le procès de l’attaque ratée du Thalys en août 2015 pour avoir convoyé Ayoub El-Khazzani, le tireur, ainsi qu'Abdelhamid Abaaoud, qui est aussi le chef de la cellule du 13-Novembre. Peine dont il a fait appel.13h31L'interrogatoire de Mohamed Bakkali va commencer, il est prévu sur deux jours "avec diverses interventions". Le président lui demande de se lever.13h30Le président annonce qu'il passe outre l'absence de Chaimaa E.Y. mais annonce un "sursis" concernant celles du juge Sophie Grégoire et de Youssef Siraj, un ami de Khalid El Bakraoui qui devait être entendu demain.13h26C'est au tour des avocats de Yassine Atar et de Farid Kharkach de s'insurger de l'absence de la juge Sophie Grégoire. Ils demandent au président Jean-Louis Périès de ne pas passer outre. L'une des avocates de Farid Kharkach rappelle que le "seul lien" entre son client et le dossier c'est "El Bakraoui sur lequel Madame Grégoire a enquêté. C'est trop important".13h21L'un des témoins est la juge belge Sophie Grégoire, citée par la défense de Mohamed Bakkali, elle devait être entendue demain mais ne souhaite pas s'exprimer, souhaitant réserver ses explications pour le procès des attentats de Bruxelles. Les avocats de la défense s'insurgent. "Je trouve cela gravissime", lance Me Abraham Johnson, l'un des avocats de Mohamed Bakkali, qui regrette également l'absence de Chaimaa E.Y., l'épouse de Mohamed Bakkali, qui, elle, devait être entendue aujourd'hui et a fourni un certificat médical l'en empêchant. Il précise toutefois qu'il sait qu'il ne s'agit pas d'"un certificat de complaisance".13h13Un technicien vient de voler à notre secours, le son est de retour, nous allons pouvoir suivre les débats à nouveau, veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. On apprend que plusieurs témoins qui devaient être auditionnés cette semaine ont fourni des certificats médicaux qui les empêchent de se présenter jusqu'à la fin des débats.13h08L'audience est reprise mais nous avons un problème technique en salle de retransmission de la presse, nous attendons le retour du son.12h59Le mystère Muhammad Usman Hier, Muhammad Usman a été interrogé durant des heures par la cour, qui s’est parfois montré agacé de ses réponses. Mais l’homme n’a pas varié : il ne connaissait pas la nature de l’action qu’il devait mener en France et en Syrie et en Irak, il s’est contenté de lire le Coran et d’aller à la mosquée. Retrouvez l’article de notre journaliste Pierrick Baudais sur cet insaisissable accusé : Au procès du 13-Novembre, l’insaisissable accusé Usman12h49Pourquoi Osama Krayem refuse-t-il de comparaître ?Fin novembre, plusieurs accusés ont refusé de comparaître pour protester contre l'absence physique des enquêteurs belges à l'audience. Mais une fois l'audition des enquêteurs terminée, deux accusés ont continué à refuser de comparaître, Salah Abdeslam et Osama Krayem.Si Salah Abdeslam est à nouveau présent dans le box des accusés depuis la reprise de l'audience début janvier, Osama Krayem a fait lire une lettre par son avocate dans laquelle il explique que ce procès est à ses yeux "une illusion" et qu'il refusera de s'exprimer jusqu'à la fin des débats. Il s'est présenté lors de son interrogatoire le 13 janvier mais n'a répondu à aucune des questions.12h44Comme depuis le 25 novembre, l'accusé suédois refuse de comparaître. L'audience est donc aussitôt suspendue, le temps de lui faire les sommations d'usage avec l'aide d'une interprète.12h43La sonnerie retentit, l'audience reprend.12h39Un planning chamboulé L’audience a repris hier après une interruption d’une semaine due à un cas de Covid chez l’un des accusés, Ali El Haddad Asufi. C’est le deuxième, après Salah Abdeslam. Le planning d’audience a été revu et corrigé en conséquence par le président Jean-Louis Périès. L’interrogatoire de Salah Abdeslam, qui devait initialement avoir lieu les 13 et 14 janvier, a été fixé aux 9 et 10 février. L’énoncé du verdict, prévu les 25 et 26 mai, a été reprogrammé du 7 au 9 juin. 12h38Ce qu’il faut retenir de l’audience d’hier :11h53Je m’appelle Mélissa Boufigi et nous allons suivre ensemble cette nouvelle journée d’audience.11h52Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au procès des attentats du 13 novembre 2015. Partager cet article Procès du 13-Novembre : « On a l’impression d’être déjà condamné », lance le frère d’un accuséOuest-France.fr
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