Nantes. Un enfant victime d’un accident près de l’école Longchamp : l’inquiétude des parents

Ce jeudi 14 octobre, au matin, un automobiliste aurait roulé sur le pied d’un enfant se rendant à l’école Longchamp à Nantes. Les circonstances exactes ne sont pas encore connues. Mais cet accident repose la question de la sécurisation des abords des établissements scolaires.

C’en est trop pour l’association des parents d’élèves de l’école Longchamp Nantes. Hier matin, une voiture aurait roulé sur le pied d’un enfant se rendant dans cet établissement du quartier Breil-Barnerie, et l’aurait fait tomber. C’est un papa qui l’a récupéré et mis en sécurité sur le trottoir, détaille l’association. Les pompiers sont intervenus et on pris en charge l’enfant. A priori, c’est le pied et la cheville qui ont pris. L’association précise que l’automobiliste n’aurait a priori pas vu l’enfant. La police est venue prendre sa déclaration.

«On ne transige pas avec la sécurité»

Nous aurons plus d’éléments ce vendredi concernant les circonstances exactes de cet accident, souligne Denis Talledec, conseiller municipal en charge de la circulation et du stationnement. L’enfant aurait été blessé au pied, de manière non-intentionnelle, confirme-t-il et annonce que la police municipale sera sur place ce vendredi matin. On ne transige pas avec la sécurité des personnes et notamment des enfants, martèle Denis Talledec. Près de cette école primaire, la Ville avait déjà réalisé des travaux de sécurisation, en 2018-2019. Panneaux de signalisations, zone à 30 km/h, pause de potelets… C’est une rue étroite et un diagnostic avait été établi. Mais si les aménagements sont à parfaire, nous le ferons, assure le conseiller municipal. Il précise que la Ville dispose de quatre leviers pour sécuriser les abords des écoles : Les infrastructures, la signalétique, les actions d’éducation routière et la verbalisation.

Quel dispositif ?

Les parents d’élèves, égrainant les derniers incidents en date, demandent la fermeture partielle de la rue du Vélodrome-de-Longchamp, peut-être avec des bornes qui bloquent l’accès aux véhicules à certains horaires.

Il faut voir. Cela existe mais ce n’est pas simple à mettre en place»,répond Denis Talledec. «Nous pouvons faire un nouveau diagnostic d’usage et rencontrer les parents d’élèves. Toutes les options sont ouvertes. Nous devons sanctuariser la sortie d’école et sécuriser les trajets pour s’y rendre.

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