Les eSIM se répandent peu à peu dans le monde. Il y en aurait au total 1,2 milliard intégrées à des appareils aujourd'hui, selon Juniper Research, qui anticipe une augmentation à 3,4 milliards en 2025.
Apple joue un rôle majeur dans la démocratisation de ces puces électroniques qui remplacent ou secondent les cartes SIM en plastique. Les iPhone XS ont été quasiment les premiers smartphones à intégrer une eSIM — les Pixel 2 les ont devancés, mais ils ne sont pas écoulés à autant d'unités… Depuis le lancement de l'iPhone SE 2020, tous les téléphones d'Apple bénéficient d'une eSIM.
Certains smartphones Android haut de gamme intègrent une eSIM, mais ils restent très minoritaires. Les fabricants privilégient toujours le double emplacement Nano-SIM (ce que fait d'ailleurs Apple pour les iPhone vendus Chine pour des raisons réglementaires).
Dans les iPhone et dans les iPad cellulaires, l'eSIM joue le rôle de seconde SIM, en complément de l'emplacement pour la carte Nano-SIM. Mais dans l'Apple Watch comme dans les autres montres connectées 4G, c'est évidemment la seule puce dédiée à la connexion cellulaire.
En France, Orange a pris en charge l'eSIM de l'iPhone en 2019. SFR, Bouygues et Free Mobile s'y sont mis seulement l'année dernière — en toute fin d'année pour le trublion. Des améliorations restent à faire tant du côté d'Apple (pour gérer la double SIM en 5G, par exemple, ce qui arrivera avec iOS 14.5), que du côté des opérateurs, pour simplifier les démarches. En ce qui concerne l'eSIM de l'Apple Watch, Bouygues et Free Mobile ne la gèrent toujours pas.
Dans un sondage réalisé l'année dernière dans nos colonnes, vous étiez 31 % à déclarer tirer parti de l'eSIM de votre iPhone.
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