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Retro-ECO : 2021, année de grèves, de nouveaux programmes et de promesses…

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Retro-ECO : 2021, année de grèves, de nouveaux programmes et de promesses…
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Le bilan éco 2021 est peu reluisant: inflation et grèves multisectorielles ont maillé un tableau qui, toutefois, n’est pas si sombre que cela, puisque des programmes ont été initiés pour résorber le chômage des jeunes, impulser une nouvelle dynamique de développement dans certaines zones du pays. Le TER qui roule en cette fin d’année et les nouvelles résolutions découlant du conseil présidentiel sur l’exploitation des hydrocarbures augurent du bon espoir.

Le 22 avril 2021 , le Président Macky Sall a présidé au Cicad un Conseil présidentiel sur l’insertion et l’emploi des jeunes. Le chef de l’Etat a validé, le Programme d’Urgence pour l’Emploi et l’Insertion socio-économique des jeunes et demandé au gouvernement de le finaliser avant le 30 avril.

“Je valide le Programme d’Urgence pour l’Emploi et l’Insertion socio-économique des jeunes, XËYU NDAW ÑI, sous réserve de l’intégration des observations pertinentes soulevées par les participants. J’instruis à cet égard le gouvernement à finaliser ledit programme avant le 30 avril 2021”, a déclaré Macky Sall en clôturant le Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes.

Il a annoncé que dès le mois de mai, le recrutement de 65.000 jeunes va démarrer sur l’ensemble du territoire national, insistant sur le respect des ’’exigences’’ d’inclusion et d’équité territoriale.

“Un quota spécial sera réservé au recrutement de 5.000 enseignants pour le préscolaire, le primaire, le moyen et le secondaire y compris les daaras modernes et l’enseignement arabe”, a-t-il précisé.

Tournées économiques

Le président Macky Sall a repris cette année ses tournées économiques. Ainsi durant les mois de mai, juin et juillet, le Chef de l’Etat a été dans le Nord du Sénégal (régions de Saint-Louis et de Matam), dans les régions de Louga, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor et celles de Kaffrine et de Kédougou, avec des escales à Tambacounda et Kaolack afin d’évaluer les investissements publics réalisés et engager de nouveaux programmes de développement territorial.

L’Afrique au cœur des sommets Bien que l’année ait été marquée par une pandémie, des sommets majeurs ont eu lieu sur le continent. Parmi ceux-ci, citons le sommet Chine-Afrique qui s’est tenu au Sénégal, le sommet sur le financement des économies africaines qui a eu lieu à Paris et auquel ont participé de nombreux dirigeants africains parmi les quelque 30 chefs d’État présents en mai.

En octobre, des centaines de jeunes entrepreneurs, militants des droits civiques et activistes africains se sont réunis à Montpellier pour un sommet Afrique-France.

En novembre, les dirigeants africains présents au sommet sur le climat de la COP26 ont demandé aux nations riches de prendre davantage de mesures. Il incombe aux grands émetteurs de revoir leurs ambitions à la hausse et de réduire radicalement leurs émissions.

En pleine relance économique post-covid-19, la patronne du FMI a rencontré les présidents Macky Sall et Félix Tshisekedi. Ellea été notamment attendue sur le sujet des 100 milliards $ promis aux pays en développement, et celui de la stratégie vaccinale de l’Afrique.

Kristalina Goergieva , directrice du Fonds monétaire international (FMI) a visité le Sénégal et la RDC.

Au cours de sa visite, la responsable a rencontré les présidents Macky Sall et Félix Tshisekedi. « Les temps forts de la visite comprendront des réunions avec les présidents Tshisekedi et Sall, des engagements avec les décideurs politiques et la société civile, et une visite à l’institut Pasteur de Dakar », précise M. Rice.

La directrice du FMI Kristalina Georgieva au Sénégal et en RDC du 8 au 11 décembre 2021

Cette visite intervient alors que la relance économique des pays africains suite aux conséquences de la covid-19 souffre toujours d’un manque de financement. Suite à l’allocation de 650 milliards $ de droits de tirage spéciaux (DTS) pour faciliter la reprise mondiale, le FMI avait pris des engagements envers les pays en développement, notamment africains, pour que leur part de ce financement atteigne les 100 milliards de dollars, suivant un principe de solidarité de la part des plus riches. Mais près de 4 mois après les émissions de DTS, seuls le Canada, la France, le Royaume-Uni, le Japon et la Chine ont publiquement pris des engagements en faveur de ce processus.

Retro-ECO : 2021, année de grèves, de nouveaux programmes et de promesses…

A Dakar et à Kinshasa, Mme Georgievaavait abordé ce sujet avec deux des chefs d’Etat les plus en vue dans ce dossier. Dès 2020, le président Macky Sall avait en effet été l’un des premiers présidents africains à militer pour un allègement de la dette africaine et pour un soutien plus accru des bailleurs de fonds internationaux.

Avec Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine (UA), la stratégie vaccinale du continent devrait être mise sur la table. Le continent noir est en effet celui qui compte le moins de population vaccinée contre le covid-19, selon les chiffres d’Africa CDC. 7% de la population du continent a été entièrement immunisée tandis que 10% a reçu au moins une dose de vaccin.

En plus de poursuivre les négociations pour s’approvisionner en sérums contre la pandémie, le continent a entamé une stratégie de renforcement de sa capacité de production vaccinale. Une stratégie dans laquelle l’Institut Pasteur de Dakar est d’ailleurs appelé à jouer un rôle particulier, d’autant plus que Macky Sall prendra la présidence de l’UA en 2022.

L’ARTP sanctionnent les opérateurs, plusieurs milliards Fcfa en jeu Orange, Expresso

Les actions de sensibilisation entreprises par le régulateur sénégalais au cours des derniers mois pour maintenir des services télécoms de qualité n’ont pas atteint les objectifs escomptés. Pour amener les sociétés télécoms à plus d’engagement, il a décidé de réprimer une fois de plus.

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) du Sénégal a sanctionné les opérateurs Sonatel, Expresso et SAGA Holding pour mauvaise qualité de service. Une amende totale de 20 284 286 957 FCFA (environ 35 millions $) a été distribuée. Dans une note publiée le jeudi 9 décembre, le régulateur télécoms révèle que Sonatel, la filiale du groupe télécoms Orange, devra s’acquitter d’une amende de 16 727 712 422 FCFA hors taxes contre 1 028 466 443 FCFA pour Expresso, filiale de Sudatel, et 2 528 108 092 FCFA pour Free.

L’Artp a déclaré que la sanction des trois principaux opérateurs de téléphonie mobile du pays fait suite « à une large campagne de mesure de la qualité de service et de la couverture des réseaux mobiles 2G, 3G et 4G exploités par les opérateurs sur l’ensemble du territoire national (les 46 départements, les axes routiers à savoir les RN1 à 7 et les autoroutes Ila Touba et Dakar – Mbour) ». Elle a été réalisée du 16 août au 10 novembre dernier.

Depuis l’année dernière, le régulateur accorde plus d’attention à la qualité des services télécoms alors que la demande en connectivité n’a cessé d’augmenter. Le nombre d’abonnés Internet est passé de 13 141 900 individus au 30 juin 2020 à 15 418 058 au 30 juin 2021. Le trafic voix est passé de 2,30 milliards de minutes au 30 juin 2020 à 2,71 milliards de minutes au 30 juin 2021. L’Artp a multiplié les actions pour contraindre les opérateurs télécoms à se maintenir dans les standards prévus, notamment les mises en demeure ou encore la sortie d’une application de test du débit Internet par les consommateurs.

L’Artp souligne que la sanction dont ont écopé les trois opérateurs télécoms est conforme aux « dispositions de la loi n° 2018-28 du 12 décembre 2018, portant Code des communications électroniques »

Grèves des boulangers et des transporteurs : les populations principales victimes

Déclenchée le mardi 9 novembre pour 72 heures renouvelables, la grève des boulangers du Sénégal pèse lourd sur les populations. A l’origine, la volonté des boulangers d’augmenter le prix du pain, qui a rencontré le refus catégorique de l’Etat sénégalais. Pour les travailleurs du pain, le prix de la baguette de 150 FCFA doit grimper à 200 FCFA. Mais l’Etat avait dit niet. Les autorités sénégalaises ont finalement céder à cause de l’inflation mondiale. Le 13 décembre le ministère du Commerce aannoncé une hausse du prix du pain dans la région de Dakar consécutivement à l’augmentation des prix des matières premières sur le plan mondial.

Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion entre le ministère sénégalais du Commerce et la Fédération des boulangers qui a dit que l’augmentation des prix du blé leur fait subir d’importante pertes financières si le prix du pain n’était pas révisé à la hausse. Les deux parties sont convenues de fixer le prix de la miche de pain entre 150 et 175 F/CFA.

Grève des transporteurs : Un nouveau mot d’ordre illimité décrété

Les transporteurs sénégalais ont entamé un mouvement de grève qui paralyse Dakar depuis le 1er décembre. Une grève illimitée et qui dépasse la capitale. Ils réclament la fin “des tracasseries par la police, la douane, la gendarmerie et le service des Eaux et forêts, les arrestations de chauffeurs”.

Mais après 24 heures de grève qui ont paralysé les grandes villes du pays, le Syndicat des transporteurs a annoncé qu’il avait décrété un nouveau mot d’ordre de grève qui est cette fois illimité. Ce jusqu’à la satisfaction de leurs requêtes.

Les transporteurs sénégalais ont mis fin tard dans la nuit vendredi du 3 décembre au samedi 4 décembre après des négociations avec Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement.

Ouverture de la 29e foire de Dakar : Vingt-neuf nationalités présentes

La 29ème édition de la Foire Internationale de Dakar Fidak, a officiellement ouvert ses portes ce lundi 06 Décembre 2021. Avec pour thème: « Promouvoir l’agro-business pour un développement économique et social durable », la République du Pakistan est cette année le pays invité d’honneur de la Fidak 29.

Autoroute à péage, redevance : Le Sénégal passe de 1000 FCFA à 800 millions FCFA par an

Suite à une renégociation du concession de l’autoroute à péage, l’Etat du Sénégal va prendre 25 % du capital de la Société Eiffage de la concession de l’autoroute de l’avenir (SECAA).

Ainsi, cette renégociation du contrat“permettra d’avoir 13 milliards, contre 1.000 francs CFA par an”, en ce qui concerne la redevance domaniale de l’autoroute. En effet, ” la redevance domaniale, qui était jusqu’ici de 1.000 francs CFA par an, est aujourd’hui indexée sur une redevance à 2 % du chiffre d’affaires, avec un minimum de 800 millions de francs CFA”, a expliqué le ministre du Budget et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo.

Par ailleurs, ce dernier ajoute que ” le contrat liant l’Etat du Sénégal au concessionnaire de l’autoroute à péage, la SECAA, est prolongé de cinq ans pour se terminer définitivement en 2044. Ce, même si la durée initialement prévue pour le contrat était de trente ans, 2009-2039″.

Malgré tout, les revenus attendus de l’exploitation de cette autoroute à péage sont estimés par l’Etat du Sénégal à 305,5 milliards FCFA, a précisé le ministre des Finances et du Budget.

Le Train express régional mis en service le 27 Décembre

Le Train express régional (TER) a té mis en service le 27 Décembre prochain.

Le train empruntera un itinéraire de 36 km, de Dakar à Diamniadio. Pour le démarrage de l’exploitation du Ter, il y a un parc de 15 trains. Onze (11) vont prendre le départ le 27 décembre et 2 seront en réserve et un autre train sera garé à Diamniadio. Sur la régularité, un train sera disponible toutes les 10 minutes et il sera transporté 15.000 voyageurs par jour, avec l’objectif final d’en convoyer 115.000 par jour.

S’agissant de la circulation des trains, elle commence à 5 heures du matin et se termine à 23 heures. Il y aura 16 heures de circulation par jour et la nuit sera dédiée à l’entretien. Les prix sont compris entre 500 francs pour Thiaroye, 1000 francs pour Bargny et 1.500 francs pour Diamniadio. Sur les 1000 personnes qui ont été recrutées pour l’exploitation, les 984 sont Sénégalais. Il n’y a que 16 expatriés. Abdou Ndéné Sall rappelle que la concentration du trafic de la population et des activités à Dakar fait perdre 110 milliards par an à l’économie du pays. Et si on ne fait rien pendant 8 ans, on perd 880 milliards et le TER coûte 780 milliards.

Conseil présidentiel sur le projet de loi pour la gestion du potentiel pétrolier et gazier

Au Sénégal, le conseil présidentiel s’est réuni en assises le mardi 21 décembre en vue de l’adoption du projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle phase du processus d’émergence économique et sociale dans l’exploitation prochaine des hydrocarbures du pays.

Des membres du gouvernement, des représentants des forces vives de la Nation, de l’opposition politique, de la société civile, des associations de femmes et des organisations de jeunesse ont répondu présent à ces assises présidées ce mardi par le président Macky Sall, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD).